Les tumeurs fibreuses solitaires intrathoraciques : à propos de 14 cas opérés - 05/01/20
Résumé |
Introduction |
Les tumeurs fibreuses solitaires (TFS) sont des tumeurs mésenchymateuses rares. La localisation pleurale est la plus fréquente. Le traitement de référence reste la chirurgie, qui permet de confirmer le diagnostic après étude histologique. L’objectif de ce travail était de décrire les aspects cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutifs des TFS intrathoraciques opérées.
Méthodes |
Étude rétrospective (2004–2019) sur dossiers de patients présentant une TFS à l’examen histologique définitif, opérés dans le service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire de l’Ariana.
Résultats |
Quatorze patients (7 hommes–7 femmes) ont été colligés. L’âge moyen était à 50 ans. La majorité des patients (11) était sans antécédents notables. La symptomatologie clinique était dominée par les douleurs thoraciques (10 cas), la toux (8 cas), et la dyspnée d’effort (5 cas). La durée moyenne d’évolution des symptômes était de 5,6 mois. Un patient a consulté devant l’apparition d’une tuméfaction pariétale. La découverte était fortuite chez un patient. L’imagerie a montré une masse tissulaire pleurale dans 8 cas, un nodule pulmonaire solitaire dans 3 cas et une masse médiastinale dans 1 cas. La localisation droite était la plus fréquente (10 cas). La taille moyenne était à 6cm. La biopsie transpariétale était pratiquée chez 3 patients. La résection était complète dans tous les cas. L’histologie a conclu à une origine pleurale chez 12 patients et à une origine pulmonaire chez 2 patients, et à la malignité dans 2 cas. L’évolution était marquée par l’absence de récidive chez la majorité des patients, y compris ceux avec une tumeur maligne. La récidive a été notée chez un patient après un délai de 8 ans.
Conclusion |
Les TFS thoraciques sont des tumeurs rares. La présentation clinique n’est pas spécifique. Le diagnostic peut être évoqué par l’imagerie et est confirmé par histologie après l’exérèse chirurgicale. Le pronostic dépend de la nature et de la localisation. La surveillance au long court est nécessaire pour dépister les récidives ou la transformation maligne.
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